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mardi 22 décembre 2009

Communiqué du Front de gauche Ensemble, pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes (Front de Gauche)



Nos organisations, celles d’une gauche de transformation sociale, affirment leur volonté de mener campagne ensemble pour les élections régionales de 2010. Avec le Front de Gauche (Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Gauche Unitaire) avec les Alternatifs, République et Socialisme, le Forum social des quartiers populaire, La Fédération, le M’Pep, le Pcof nous comptons faire entendre fortement une autre voie à gauche.
Ce rassemblement, en construction, se veut ouvert, nationalement et régionalement, à toutes celles et tous ceux qui, à gauche, dans le mouvement social dans le monde du travail et de la culture, souhaitent élaborer et porter avec nous un programme qui réponde aux besoins de la population.
C’est urgent ! Les difficultés s’accumulent : davantage de licenciements, de précarité, de pauvreté, et en même temps moins de services publics, moins de pouvoir d’achat moins d’enseignement et de culture ! Cette situation devient insupportable, notamment dans les quartiers les plus populaires. L’environnement est sacrifié sur l’autel du profit. Les ravages de la crise sont amplifiés par la politique impulsée par Nicolas Sarkozy et la droite. Avec eux c’est toujours plus pour les riches, toujours moins pour l’ensemble du peuple. Et le président sème la division en puisant des idées nauséabondes dans l’arsenal de l’extrême droite qui du coup, relève la tête.
Face à cette offensive redoublée, notre peuple, les salarié-e-s et les plus précaires résistent ; ils refusent de payer la crise. A la division, au chacun pour soi, ils opposent la lutte et la solidarité. Ils souhaitent un débouché politique à leurs luttes.
C’est pourquoi les listes qui nous rassembleront pour ces élections régionales, répondront à trois objectifs indissociables : changer les rapports de force à gauche en faveur de la ligne de transformation sociale et écologique ; battre la droite, empêcher Nicolas Sarkozy et l’UMP de reconquérir des régions pour en faire des relais de leur politique de régression sociale, autoritaire, basée sur la peur ; construire des majorités solidement ancrée à gauche, portant des projets vraiment alternatifs à la logique du système en crise, un projet de transformation sociale et écologique que nous voulons porter jusque dans les exécutifs, à l’exclusion de tout accord avec le Modem, si les conditions de ces avancées en sont réalisées. Il s’agit de la possibilité de mettre en œuvre les points essentiels de notre programme et du rapport de force permettant effectivement de les appliquer.
Nous voulons faire des régions des points d’appui pour développer une politique au service des hommes, des femmes, des jeunes, de tous ceux qui travaillent et vivent ici.
Une politique en faveur de l’emploi, respectueuse des salariés, de leurs droits, favorisant l’extension de ces droits. Une politique qui donne la priorité aux services publics. Une politique qui fasse des citoyennes et des citoyens, dans leur diversité, les acteurs de la transformation de nos régions par un développement de toutes les formes de démocratie. Une politique exigeante en matière écologique. Une politique qui reconstruit le tissu social, à la ville et dans les campagnes.
Ce programme devra être porté porté par des listes unitaires dans les régions, des listes rassemblant nos organisations et ouvertes aux actrices et acteurs du mouvement social qui le souhaitent.
Nous vous donnons rendez-vous le 10 janvier, pour un meeting national commun.
Le front de Gauche : Parti Communiste français, Parti de Gauche, Gauche Unitaire et Les Alternatifs, République et Socialisme, La FASE, le M’PEP, le Pcof.
Paris le 18 décembre 2009.



Régionales : résistance contre renoncement

Aux côtés des socialistes Paul Alliès et Hélène Gasc-Ratiney, le Front de gauche a présenté les premiers succès de ses efforts de rassemblement.

Par Annie Menras

Le Front de gauche a franchi ces jours-ci plusieurs pas dans son ambition rassembleuse. René Revol (Parti de gauche), dont la position en tête de liste régionale devrait être confirmée dans les jours qui viennent, a annoncé hier que le mouvement politique d'Education populaire (M'Pep), les alternatifs, République et Socialisme, la Fédération et le Parti communiste ouvrier de France, ont rejoint les fondateurs du Front de gauche :PCF, Parti de gauche et Gauche unitaire.
L'autre pas, c'est la présence à ses côtés de deux socialistes : Paul Alliès, membre du Bureau national et Hélène Gasc-Ratiney, conseillère municipale de Béziers. Non que ces deux personnalités aient décidé de figurer sur la liste du front de gauche mais pour "faire avancer le schmilblick". "Jusqu'ici nous avons dialogué avec Europe Ecologie et le Front de gauche de manière assidue. Nous sommes là pour lancer un nouvel appel aux Verts et au PRG ainsi qu'au NPA."
Paul Allies n'a pas abandonné l'idée qu'une personnalité socialiste conduise une liste alternative. Il approuve en outre sans rien y "retrancher", les interventions sur le fond de René Revol et de François Liberti. Le premier résume en deux phrases l'objectif du front de gauche : "infliger une défaite sans bavure à sarkozy et son représentant Couderc qui a gouverné cette région avec le FN ; changer cette gauche malade qui accompagne le libéralisme". François Liberti souligne l'originalité de cette démarche qui se développe "au grand jour. Tout n'est pas ficelé et on le dit".
Une ambition majoritaire. L'idée forte c'est d'associer le plus grand nombre de gens à la liste, qu'ils soient ou non candidats. Un appel à 80.000 exemplaires est lancé à la population ainsi qu'à des personnalités, notamment des universitaires et médecins. "Au marché aux puces de Sète, 600 personnes ont donné samedi en quelques heures un engagement avec leur nom et leurs coordonnées", raconte, ravi, l'ancien député. Quand au fond, la campagne ne se limitera pas à des critiques sur la gouvernance de georges frêche mais elle portera aussi sur ses orientations politiques. "Est-ce que dans quelques mois, le Languedoc-Roussillon accompagnera la réforme des territoires de Sarkozy ou s'y opposera ?" illustre François Liberti. Bref, "actes de résistance à la politique de Sarkozy" plutôt que "renoncement et acceptation", c'est le choix que pose le front de gauche.
Et le 2ème tour ? "C'est le premier qui détermine le second", répond René Revol. Il faut faire un score massif pour tourner la page de la présidence sortante. avec plus de 10% nous pourrons proposer une fusion aux Verts et à des socialistes qui rompraient avec Georges Frêche." "Notre ambition est majoritaire, ajoute François Liberti, pour qu'on ne soit pas en position de calcul au second tour. les électeurs trancheront mais notre présence dans un exécutif où sera Georges Frêche est totalement exclue." Comme est exclu tout ce qui pourrait faire gagner la droite.
L'ouverture vers le NPA
"Nous avons le même programme que le NPA. J'affirme qu'on peut mettre en oeuvre des orientations politiques dans le cadre de l'union". C'est Christian Causse, représentant de la Gauche unitaire (mouvement issu du NPA) qui l'affirme. René revol, de son côté, indique que le front de gauche a répondu aux deux revendications du NPA. Les places : 15 à 17 sur 67 lui reviendront. Il aura la tête de liste dans les PO, la 2è place dans l'Hérault et la 3è dans le gard. Quant au second tour, "il est hors de question, affirme Revol Revol, que nous participions à un exécutif sous la présidence de Georges Frêche. Mais nous n'avons jamais défailli à faire barrage à la droite. Personne ne comprendrait qu'on participe à cette élection en se disant de gauche pour faire gagner la droite".

dimanche 13 décembre 2009


APPEL AUX CITOYENNES ET CITOYENS
DU LANGUEDOC-ROUSSILLON


IL EST URGENT :

de faire des régions des pôles de résistance aux logiques de rentabilités financières, de concurrence “Libre et non faussée”,
qui nous ont conduits à la crise,

de faire des régions des forces d’initiatives et d’actions pour promouvoir d’autres logiques économiques, sociales, agricoles, de services publics, du logement, des transports... conformes aux besoins humains qu’ils soient sociaux, culturels ou environnementaux,

de faire des régions des exemples de démocratie et de citoyenneté, loin des pratiques populistes et présidentialistes, tant avant qu’après les élections.

Nous nous sommes unis pour porter une ambition :
ouvrir une alternative à gauche en rupture
avec les politiques antisociales de la droite Sarkozyste.

Ensemble, changeons la gauche pour battre durablement la droite
et construire une région solidaire et écologique au service des citoyens.

POUR LES ÉLECTIONS RÉGIONALES EN LANGUEDOC-ROUSSILLON,
JE M’ENGAGE ET JE SOUTIENS
L’APPEL CITOYEN DU FRONT DE GAUCHE