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mardi 22 décembre 2009

Régionales : résistance contre renoncement

Aux côtés des socialistes Paul Alliès et Hélène Gasc-Ratiney, le Front de gauche a présenté les premiers succès de ses efforts de rassemblement.

Par Annie Menras

Le Front de gauche a franchi ces jours-ci plusieurs pas dans son ambition rassembleuse. René Revol (Parti de gauche), dont la position en tête de liste régionale devrait être confirmée dans les jours qui viennent, a annoncé hier que le mouvement politique d'Education populaire (M'Pep), les alternatifs, République et Socialisme, la Fédération et le Parti communiste ouvrier de France, ont rejoint les fondateurs du Front de gauche :PCF, Parti de gauche et Gauche unitaire.
L'autre pas, c'est la présence à ses côtés de deux socialistes : Paul Alliès, membre du Bureau national et Hélène Gasc-Ratiney, conseillère municipale de Béziers. Non que ces deux personnalités aient décidé de figurer sur la liste du front de gauche mais pour "faire avancer le schmilblick". "Jusqu'ici nous avons dialogué avec Europe Ecologie et le Front de gauche de manière assidue. Nous sommes là pour lancer un nouvel appel aux Verts et au PRG ainsi qu'au NPA."
Paul Allies n'a pas abandonné l'idée qu'une personnalité socialiste conduise une liste alternative. Il approuve en outre sans rien y "retrancher", les interventions sur le fond de René Revol et de François Liberti. Le premier résume en deux phrases l'objectif du front de gauche : "infliger une défaite sans bavure à sarkozy et son représentant Couderc qui a gouverné cette région avec le FN ; changer cette gauche malade qui accompagne le libéralisme". François Liberti souligne l'originalité de cette démarche qui se développe "au grand jour. Tout n'est pas ficelé et on le dit".
Une ambition majoritaire. L'idée forte c'est d'associer le plus grand nombre de gens à la liste, qu'ils soient ou non candidats. Un appel à 80.000 exemplaires est lancé à la population ainsi qu'à des personnalités, notamment des universitaires et médecins. "Au marché aux puces de Sète, 600 personnes ont donné samedi en quelques heures un engagement avec leur nom et leurs coordonnées", raconte, ravi, l'ancien député. Quand au fond, la campagne ne se limitera pas à des critiques sur la gouvernance de georges frêche mais elle portera aussi sur ses orientations politiques. "Est-ce que dans quelques mois, le Languedoc-Roussillon accompagnera la réforme des territoires de Sarkozy ou s'y opposera ?" illustre François Liberti. Bref, "actes de résistance à la politique de Sarkozy" plutôt que "renoncement et acceptation", c'est le choix que pose le front de gauche.
Et le 2ème tour ? "C'est le premier qui détermine le second", répond René Revol. Il faut faire un score massif pour tourner la page de la présidence sortante. avec plus de 10% nous pourrons proposer une fusion aux Verts et à des socialistes qui rompraient avec Georges Frêche." "Notre ambition est majoritaire, ajoute François Liberti, pour qu'on ne soit pas en position de calcul au second tour. les électeurs trancheront mais notre présence dans un exécutif où sera Georges Frêche est totalement exclue." Comme est exclu tout ce qui pourrait faire gagner la droite.
L'ouverture vers le NPA
"Nous avons le même programme que le NPA. J'affirme qu'on peut mettre en oeuvre des orientations politiques dans le cadre de l'union". C'est Christian Causse, représentant de la Gauche unitaire (mouvement issu du NPA) qui l'affirme. René revol, de son côté, indique que le front de gauche a répondu aux deux revendications du NPA. Les places : 15 à 17 sur 67 lui reviendront. Il aura la tête de liste dans les PO, la 2è place dans l'Hérault et la 3è dans le gard. Quant au second tour, "il est hors de question, affirme Revol Revol, que nous participions à un exécutif sous la présidence de Georges Frêche. Mais nous n'avons jamais défailli à faire barrage à la droite. Personne ne comprendrait qu'on participe à cette élection en se disant de gauche pour faire gagner la droite".